RENFORCEMENT DE LA GOUVERNANCE DES ZONES FRONTALIÈRES ENTRE LA CÔTE D’IVOIRE ET LE BURKINA FASO

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Des progrès de la phase 1 présentés
lors d’un atelier à Bouaké

Débuté en janvier 2021 dans les régions du Boukani et du Tchologo pour s’achever le 6 juin 2024, les acteurs du projet  » Renforcer la gouvernance des zones frontalières pour consolider la cohésion sociale et prévenir les conflits entre la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso  », étaient en atelier les 29 et 30 mai 2024, dans un réceptif hôtelier de Bouaké.

Durant deux jours, les 45 participants ont fait la revue finale dans la mise en œuvre dans les régions du Boukani et du Tchologo.

Ils ont salué les progrès réalisés, identifier les leçons apprises, formulé des recommandations pour la pérennisation des acquis, tracé les orientations futures pour la coopération transfrontalière entre la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso.

 » Le projet a permis de réaliser des acquis importants, notamment le renforcement des capacités des acteurs locaux en matière de gouvernance transfrontalière, la promotion du dialogue intercommunautaire, et la prévention des conflits, la mise en œuvre d’activité de développement socio-économique au profit des populations des zones frontalières, la sécurisation des zones frontalières et la lutte contre la criminalité transfrontalière. Je me réjouis des résultats encourageants obtenus dans le cadre du projet qui ont contribué significativement à la consolidation de la paix de la sécurité et du développement durable dans les zones frontalières entre la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso  », a fait savoir Doumbia Yacouba, préfet de la région du Boukani, à l’ouverture de cet atelier en prélude à la phase 2 du projet.

Coulibaly Abdramane, coordonnateur technique, chargé des études, de la stratégie, de la planification et de la documentation au secrétariat exécutif de la commission nationale des frontières de la Côte d’Ivoire, a fait savoir que ce projet est financé à hauteur de 4 000 000 USD, dont 1 950 00 USD pour la Côte d’ivoire, par le Fonds pour la Consolidation de la paix des Nations Unies (PBF).

Il vise à réduire la vulnérabilité des populations des zones frontalières entre le Burkina Faso et la Côte d’Ivoire face aux dynamiques évolutives de conflit en lien avec la crise au Sahel, en renforçant la cohésion sociale, la sécurité et la résilience des populations.

A.C

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