BOUAKÉ / DES PRODUITS PÉRIMÉS D’UNE VALEUR DE 20 MILLIONS DE FRANCS CFA DÉTRUITS

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Fadiga Mamadou, directeur régional du ministère du commerce et d’industrie de Gbêkê, n’entend pas baisser la garde dans la lutte contre la prolifération des produits impropres à la consommation. À cet effet, le lundi 23 septembre 2024, à la décharge municipale de Bouaké, il a procédé à l’incinération de 25 tonnes de produits périmés, essentiellement composés de sucreries et de friandises.

D’une valeur de 20 millions de francs Cfa, Fadiga Mamadou, a fait savoir que ces produits ont été saisis par la direction régionale du commerce et d’industrie durant ces trois derniers mois( juillet, août et septembre).

Il a souligné que cette action, a pour objectif d’assainir les marchés, mais aussi et surtout de garantir une meilleure sécurité alimentaire. << Nous avons reçu l’instruction de notre ministre de tutelle, le docteur Souleymane Diarrassouba, à l’effet de procéder à la destruction de ces produits. Cette incinération traduit notre engagement à offrir une alimentation saine et sécurisée aux consommateurs puisque nous avons constaté que le niveau de prolifération et de commercialisation de produits prohibés, périmés et impropres à la consommation était trop >>, a-t-il justifié.

Poursuivant, Fadiga Mamadou a invité les commerçants au sens de la responsabilité, et à la vigilance des populations. << J’appelle à la conscience individuelle et collective à la fois des commerçants, des grossistes, des producteurs, de toute la chaîne de distribution. Je demande aux consommateurs d’être leurs propres contrôleurs pour dénoncer les contrevenants. C’est vrai que nous avons la collaboration des organisations de commerce, mais nous demandons à travers cet acte, que cette collaboration s’améliore. Nous pouvons faire mieux pour pouvoir aboutir à zéro produits périmés sur le marché. Nous allons certainement y arriver avec la collaboration de tous. Nous comptons donc évidemment sur l’engagement citoyen de tous les acteurs du commerce », a dit M. Fadiga.

Il a indiqué que tout contrevenant s’expose à des sanctions financières et pénales. << Conformément à nos textes en vigueur, les contrevenants s’exposent à des amendes transactionnelles de 100.000 francs à 50 millions et à la peine de privation de liberté. C’est pourquoi, nous insistons sur la sensibilisation pour éviter la répression >>, a-t-il martelé.

Au nom des consommateurs, Diaby Abdoulaye Kassamba, a salué l’initiative de la direction régionale du ministère du commerce et de l’industrie. Il a invité les consommateurs à la vigilance lors des achats.

Max Appoly

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